LA GraNde AVENTURE !
Nous y sommes : la
première vraie leçon de ma pousse avec Playboy un gentil poney, guère
beaucoup plus haut qu'elle. Ils étaient marrants tous les deux...
Martin et moi beaucoup moins. Vaguement accroupis sur un banc de
fortune avec un vent glacial. Grrrrr… Exactement ce qu'il fallait
à ma coiffure
"chuis pas coiffée, et alors".Heureusement, nous n'étions que tous les
deux dehors, tu m'étonnes, qui d'autre aurait été suffisamment
inconscient pour rester dehors par ce temps ? La prochaine fois
je mets un bonnet, tant pis. Et pourtant, rester dans le froid
c'était
quand même mieux que d'aller dans "le bureau" du club, une espèce de
coin détente, surtout pour les animaux : chiens, chats, acariens,
araignées... Vous savez le genre d'endroit où, quand on entre, on est
saisit par l'odeur. Une odeur si forte qu'on se dit; naan, c'est pas
possible de survivre ici plus de deux minutes... On peut toujours
arrêter de respirer, mais… on est bien obliger de reprendre sa
respiration ( ben oui, sinon on meurt !!! ). Alors là, c'est pire que
tout... L'odeur vous soulève le
coeur et vous cherchez dans votre sac un truc qui sent bon, n'importe
quoi
pour le mettre sous le nez. Ouf… un brin de lavande tout sec, ça
ira.
Et puis, on ne veut pas faire de peine, alors on sourit et on
fait comme si de rien était. Je murmurais à Martin : ne touche à rien,
NE TOUCHE à RIEN !!!! Et alors que je remplissais le chèque, je me
disais : pourvu qu'elle ne me propose pas de m'asseoir, non, je veux
pas m'asseoir. Parce que les fauteuils, "extra vintage" étaient vraiment
dans leur jus, recouverts de cette protection naturelle qui leur a
permis de traverser les décennies sans s'abîmer : la crasse !
Bahhhhhhh !